Une tasse de café est-elle sûre lorsque l’on est malade ?

Lorsqu’on souffre d’une maladie, le traitement le plus sûr et le plus réconfortant se trouve souvent dans nos goûts familiers – comme le café. Le café, ingéré en quantités appropriées, n’est pas seulement inoffensif mais potentiellement bénéfique. Le café contient une pléthore d’antioxydants qui peuvent combattre les inflammations et les maladies. De plus, la caféine peut stimuler les processus de combustion des graisses et vous aider à brûler plus de calories.

La question se pose : est-il sûr de siroter une tasse de café chaud quand on n’est pas en forme ? Le café présente à la fois des avantages et des inconvénients en fonction de votre type de maladie. En outre, certains médicaments peuvent être incompatibles avec le café. Pour répondre à cette curieuse question, voici un aperçu détaillé de l’opportunité de boire du café en cas de maladie.

Le café favorise une meilleure énergie

Pour tous les buveurs de café, une bonne tasse de café le matin est essentielle pour démarrer la journée. Même le café décaféiné peut avoir un effet énergisant grâce au phénomène de l’effet placebo – et ce regain d’énergie perçu peut expliquer la tendance vers le café quand on se sent mal. Après tout, rien ne nous revigore plus que la première gorgée de café fraîchement préparée.

La caféine permet aux personnes souffrant d’un manque d’énergie, mais qui ne sont pas trop fatiguées pour sortir, d’avoir un coup de fouet bien mérité. De plus, lorsqu’il s’agit de faire face à un léger rhume, boire du café peut vous aider à passer la journée sans répercussions majeures.

Le café est parfois déshydratant et source de diarrhée

Bien que le café soit une excellente source d’énergie, ses effets sont parfois indésirables. La caféine présente dans ce type de boisson a des propriétés diurétiques qui vous poussent à uriner plus fréquemment, ce qui peut même entraîner une déshydratation en cas de consommation excessive. Toutefois, selon les experts, la consommation de 2 à 3 tasses par jour de café ne modifie en rien la balance des fluides ou le niveau d’hydratation.

Les consommateurs de café réguliers peuvent facilement s’habituer aux effets diurétiques de la caféine et ne ressentent pas d’effets secondaires. En cas de rhume, de grippe ou d’intoxication alimentaire, en cas de vomissements graves ou de diarrhée, évitez la tasse de café du matin et privilégiez les boissons plus hydratantes, surtout pour les personnes qui n’en boivent pas régulièrement.

En cas de malaise, assurez-vous de continuer à être hydraté en buvant un mélange de boissons hydratantes comme de l’eau, des boissons pour sportifs et des jus de fruits dilués. Votre tasse de café quotidienne n’augmente pas le risque de déshydratation de manière significative.

Le café peut aggraver les ulcères d’estomac

Pour les personnes souffrant de symptômes de reflux acide ou d’un ulcère de l’estomac, le café peut provoquer plus qu’un simple état d’excitation ; le café a le potentiel de créer des problèmes digestifs indésirables. Selon une étude récente portant sur 300 personnes souffrant d’ulcères d’estomac, environ 80 % d’entre elles ont ressenti des douleurs abdominales accrues et d’autres troubles associés après avoir consommé du café.

Une étude menée auprès de 10 000 personnes n’a révélé aucune corrélation entre la consommation de café et les ulcères gastriques ou des problèmes gastro-intestinaux liés à l’acidité, comme les ulcères du côlon ou les brûlures d’estomac. Chacun a une réaction différente au café et à ses effets sur les ulcères gastriques. Si votre consommation de café aggrave vos problèmes d’estomac, la meilleure solution pour vous est de renoncer à toute forme de café – ou de passer exclusivement à l’infusion froide qui contient moins d’acidité.

L’intéraction entre le café et certains médicaments

Le café peut avoir des effets indésirables avec divers médicaments. Ainsi, il est préférable d’éviter de boire du café si vous prenez certains médicaments. La caféine est connue pour amplifier les effets des stimulants comme la pseudoéphédrine, couramment utilisés pour soulager les symptômes de la grippe et du rhume. De plus, la caféine peut interférer avec certains antibiotiques prescrits pour traiter les infections bactériennes. Pour rester en sécurité et en bonne santé, abstenez-vous de consommer du café sous traitement.

Pour les buveurs réguliers de café, les effets de ces médicaments peuvent être tolérables : le corps s’est en effet acclimaté à sa stimulation. Cependant, avant de prendre la décision de boire ou non du café avec des médicaments, une consultation avec un professionnel de la santé s’impose. Pour éviter toute interaction médicamenteuse potentielle, envisagez plutôt de boire du café décaféiné. Bien que des traces de caféine soient présentes dans le décaféiné, les quantités devraient être trop faibles pour provoquer une interaction avec les médicaments.

Conclusion

Malgré la modération du café, qui est généralement sans danger pour les adultes en bonne santé, la prudence impose de ne pas en boire en cas de maladie. Si votre rhume ou votre maladie est mineur, une tasse de café apaisante ne devrait pas poser de problème. En revanche, les maladies plus graves qui impliquent des vomissements et de la diarrhée risquent de provoquer une déshydratation. Le café, si vous en consommez fréquemment, peut être utilisé sans conséquences indésirables, même en cas de maladie plus intense.

Pour favoriser la guérison de votre ulcère d’estomac, une réduction, voire une suppression, de la caféine dans votre alimentation est recommandée. Le café doit être évité si possible. En outre, la consommation de caféine peut avoir des conséquences négatives pour vous sur certains médicaments, comme la pseudoéphédrine et les antibiotiques, si vous en prenez. Enfin, en cas de doute concernant la consommation de café pendant une maladie, demandez toujours l’avis d’un professionnel de la santé !