Le point sur la chirurgie réfractive : définition et raisons de choisir cette option

La chirurgie réfractive est une méthode qui permet de corriger les troubles de la vision, tels que la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie. Grâce aux avancées technologiques, de plus en plus de personnes choisissent cette solution au lieu des lunettes ou des lentilles de contact. Dans cet article, nous allons détailler ce qu’est la chirurgie réfractive, ses différentes techniques, ainsi que les avantages et les inconvénients à prendre en compte avant de franchir le pas.

Qu’est-ce que la chirurgie réfractive ?

La chirurgie réfractive consiste à modifier la forme de la cornée afin d’améliorer la focalisation de la lumière sur la rétine et ainsi, obtenir une meilleure qualité de vision. Elle repose principalement sur l’utilisation du laser pour effectuer ces modifications, bien que d’autres techniques moins courantes existent également, comme les implants intraoculaires (IOL) ou les anneaux intracornéens (ICR).

Les techniques laser les plus courantes

  • La kératotomie radiaire (RK) : cette technique plus ancienne utilise un scalpel diamant pour réaliser des incisions radiales dans la cornée, modifiant ainsi sa forme et son pouvoir réfringent. Actuellement, elle est rarement pratiquée en raison de l’évolution des techniques plus modernes.
  • La kératotomie astigmatique (AK) : similaire à la RK, elle introduit des incisions dans la cornée pour corriger l’astigmatisme. Elle peut être combinée avec d’autres techniques pour un traitement plus complet.
  • La photokératectomie réfractive (PRK) : ici, on utilise le laser excimer pour remodeler la surface de la cornée sans réaliser d’incisions. La récupération prend généralement plus de temps qu’avec les autres méthodes, mais elle peut convenir à certains patients ayant une cornée trop mince pour subir un LASIK ou LASEK par exemple.
  • Le LASIK (Laser-Assisted in situ Keratomileusis) : c’est la technique la plus populaire, représentant près de 90% des interventions. Elles consistent à soulever une fine couche superficielle de la cornée, à appliquer le laser excimer pour modifier sa courbure, puis à remettre en place la lamelle cornéenne.
  • Le LASEK (Laser-assisted subepithelial keratectomy) : semblable au LASIK, elle diffère par la manière dont la couche superficielle est soulevée : ici, on utilise une solution alcoolique pour détacher l’épithélium qui recouvre la cornée avant d’utiliser le laser excimer.
  • Le SMILE (Small Incision Lenticule Extraction) : cette technique innovante consiste à sculpter un petit disque de tissu cornéen à l’aide d’un laser femtoseconde. Il est ensuite retiré à travers une incision minimale, ce qui permet de modifier la courbure de la cornée sans avoir besoin de soulever une lamelle.

Pourquoi faire de la chirurgie réfractive ?

Les principales raisons pour lesquelles les patients choisissent de subir une chirurgie réfractive sont le désir de se débarrasser des lunettes ou des lentilles de contact et d’améliorer leur qualité de vie en ayant une meilleure vision.

Avantages potentiels :

  • Un gain en autonomie : ne plus dépendre de ses lunettes, surtout pour les myopes forts, peut être une véritable libération. Fini les verres qui s’embuent, les montures qui glissent ou cassent, les oublis de lunettes chez soi…
  • Un confort visuel accru : certains patients témoignent d’une meilleur qualité de vision après la chirurgie réfractive, notamment grâce à l’élimination des aberrations optiques induites par les lunettes ou les lentilles.
  • Des activités facilitées : les sports nautiques, la pratique du sport en général, certaines professions spécifiques (police, armée, aviation…) peuvent être grandement simplifiées grâce à une vision naturellement améliorée.

Inconvénients potentiels :

Toutefois, il est important de peser sérieusement les inconvénients que peut comporter une chirurgie réfractive avant d’envisager cette solution.

  1. Le coût : selon les techniques et le choix du praticien, la chirurgie réfractive représente un investissement financier conséquent. Bien que certains frais puissent être pris en charge par des mutuelles, il faut souvent débourser plusieurs centaines voire milliers d’euros de sa poche.
  2. Les risques opératoires : bien qu’ils soient généralement faibles, il est primordial de prendre en compte les complications éventuelles liées à l’intervention : infection, halo autour des sources lumineuses, sécheresse oculaire, etc.
  3. L’absence de garantie totale : même si les résultats sont globalement très satisfaisants, certaines personnes peuvent ne pas atteindre la vision souhaitée après l’intervention ou voir leur correction s’éloigner progressivement au fil des années.

La chirurgie réfractive offre une alternative intéressante aux lunettes et lentilles pour corriger divers troubles de la vision. Si elle présente des avantages indéniables, il est essentiel de bien se renseigner et de consulter un spécialiste pour évaluer si c’est la meilleure option dans chaque cas individuel. Le dialogue avec son médecin et une information complète sur les différentes techniques, les risques et les coûts permettront de faire le meilleur choix pour votre santé et votre confort visuel.

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